(01) Quand tu es nerveux, tu as tendance à passer ta main dans tes cheveux mais également à détourner les yeux. (02) Pour ta sœur tu ferais tous et n’importe quoi, quitte à donner ta vie, ta liberté. Tu l’as déjà prouvé en épousant Svea, lui évitant ainsi un mariage précipité, mettant en péril ton propre couple. (03) Fils d’Elodie Verlac, tu es destiné à reprendre les rênes le moment venu. Pour toi, c’est une très grande responsabilité que tu as peur de porter, n’étant absolument pas prêt à gérer une telle chose.  (04) Proche de ta sœur, tu te méfies néanmoins des enfants de ton oncle, ainsi que de ton oncle en lui-même. (05) Dès ton plus jeune âge, tu as subi un entraînement intensif et poussé, pour ainsi, rendre fier ta mère et être à la hauteur de ses espérances. (06) Tu es amoureux d’Armand depuis que tu as seize ans, un amour qui s’est concrétisé il y a un peu plus d’un an maintenant. (07) Tu ne supportes pas les araignées, d’ailleurs, dès que tu en vois une tu as tendance à prendre tes jambes à ton cou… pas très cool pour un combattant. (08) Beaucoup disent de toi que tu es un homme de glace et ils ont raisons en quelque sorte. Tu ne montres aucunes émotions en public, que ce soit de la joie ou de l’amour, restant aussi dur que le marbre. (09) Tu passes ton temps entre missions et entraînements, ou encore, avec un bouquin devant les yeux. Tu tentes ainsi de t’évader d’une certaine réalité et d’oublier tes soucis. (10) Si tu t’es marié à Svea par obligation, tu te surprends à apprécier de plus en plus sa compagnie lorsque tu te disputes avec Armand. Un rapprochement qui te fait peur, surtout que tu sais que ta chère maman attends des héritiers, chose que tu ne saurais pas lui donner si tu t’obstine à ne pas toucher ta femme.

Où étiez-vous pendant les guerres de 2007 ? Y avez vous pris part, et si oui, de quel côté ?
Où tu étais ? Tu n’avais que quinze ans, de ce fait, tu te retrouvas coincé à Alicante à protéger les plus jeunes que toi, notamment ta petite sœur, Célestine. Tu n’allais pas te laisser faire, encore moins les laisser toucher aux innocents que vous étiez. L’âme en feu, le corps aussi raide qu’un piquet, tu allais te battre pour les tiens, pour tes idéaux, pour ta famille. Tu étais jeune et, dire que tu n’avais pas peur serait mentir, mais ton palpitant était le seul à démontrer tes angoisses. Mourir n’était pas dans tes projets et protéger ta jeune sœur était la chose la plus importante à tes yeux. Tu te souviens encore avoir croisé le regard d’Armand, son obstination à te protéger, à protéger ta sœur, mais également à protéger les vôtres. Tu te souviens de cette peur qui te tiraillait, de cette craindre de tous les perdre, de tes questionnements. Pourquoi ? Comment ? Allais-tu mourir ce jour-là ? Non, mais ton corps garde encore des marques de cette bataille.

Votre ressenti pendant que la menace des Morgenstern pesait sur le monde obscur.
La peur, l’angoisse. Tu n’étais pas très vieux à l’époque, pourtant, la menace te semblait évidente. Des années d’Accords qui risquaient de voler en éclat à cause d’une famille, ne laissant que la mort sur leur passage. Tu te souviens encore des traits tirés de ta mère, des discussions qu’elle avait avec des nombreuses personnes à ce sujet. Tu te souviens du regard des Chasseurs d’Ombres, des pertes nombreuses qu’il y a eu. Tu vivais dans l’angoisse de voir cette guerre éclater, ressentant le stresse de ta mère qui dirigeait l’institut de Paris. Tu as très vite appris à comprendre ce qui t’entourait, mais c’est également grâce à cette période que ta mère redoubla ton propre entraînement, souhaitant faire de toi un combattant hors du commun.  

Que pensez vous de la sanction exercée par l'Enclave sur le Petit Peuple ? Sur les chasseurs d'ombres à demi faeries ?
La loi est ainsi faite et tu ne peux rien y faire. Si ils ont trahis les vôtres, alors la sanction est à la hauteur de l’acte en lui-même et puis, de toute façon, tu n’avais pas ton mot à dire à cette époque. La politique n’est pas ton domaine, toi, tu es un combattant. Tu n’as rien contre le Petit Peuple, ni même les Néphilims possédant du sang de Faérie, tu n’es pas non plus du style à les plaindre ou à pleurer leur sanction. La loi est la loi et chaque acte réclame une conséquence digne de ce nom. Voilà ta façon de penser.

Votre objectif personnel sur le long terme ?
La première chose est bien sûr d’être digne de ta mère, de diriger aux côtés de ta sœur cette institut de Paris. Elle t’a envoyé à Londres pour que tu progresses, pour que tu forges des alliances dignes de ce nom et que les autres coutumes ne te soient pas inconnues. Tu ne souhaites pas en arriver là, non, mais c’est ta destinée, autant le faire bien. Ensuite, ça serait surtout de vivre heureux et de trouver ce bonheur que tu réclames tant auprès de l’homme que tu aimes. Tu aimerais ne plus avoir à te cacher, ne plus devoir nier ce que tu es, celui que tu aimes. Certes, tu apprécies ta femme, mais tu aimes davantage Armand et ce, depuis bien plus d’années. Tu as plusieurs objectifs, dont le fait de devenir un grand chasseur d’ombres et d’honorer le nom de Verlac.